6 mars 2008

GAZETTE Amapdienne n°13

Pain



Ce mercredi 5 mars, entre 20h et 22h, nous avons été accueilli par Francis pour la confection des pains BIO ( complet, epautre, tournesol,...). Quand nous l'avons quitté, la pâte préparée en boulettes, allait se reposer jusqu'à 3h du matin, heure de cuisson. ( voir les photos )
"Le four à bois" d' AMPUS, une petite boulangerie de village, là où s'exerce la magnifique alchimie du levain, de l'eau et de la farine.
L'ambiance sent le feu de bois agrémentée d'une pointe de farine fraîche et de pain frais cuit.
Ici le temps s'arrête. Ou plutôt, il reprend son rythme naturel.
Arrêtez-vous quelques instants et vous assisterez à ce beau travail qu'est la boulange. Mais pour la cuisson, il faudra venir la nuit. Avis aux amateurs !

Voir ou revoir
le reportage La remballe en boucherie
Après ça vous allez vous precipiter sur les contrats de viande bovine de Veronique QUINOT et plus jamais de merguez de grandes surfaces !

RAPPEL
TELE

Ne ratez pas:

► Monsanto, une entreprise qui vous veut du bien de Marie-Monique Robin le mardi 11 mars 2008 à 21h00 sur ARTE
enquête explosive sur le leader mondial des OGM « Le Monde selon Monsanto » .

à lire également: ► Le Monde selon Monsanto de Marie-Monique Robin - éd. La Découverte - parution le 6 mars.


autres articles

sur le blog de RAFFA

sur Rue 89 OGM: quand Monsanto sème la terreur
Liberation
et GEO avec des extraits du livre


courrier de Christian VELOT

Bonjour à toutes et à tous,

A l'approche de la date de remise de la pétition me concernant (prévue fin mars), je viens vous donner quelques nouvelles sur ma situation qui n’a pas vraiment évolué. Je suis toujours remercié pour fin 2009, et malgré cela, on me demande toujours de déménager en 2008 (pour implanter dans mes locaux un pôle de biotechnologie), et mon reliquat de crédits qui devait me permettre de fonctionner pour 2008 et 2009 ne m’a toujours pas été restitué.

Suite à une entrevue entre la direction de mon institut et une intersyndicale locale (qui, dans son ensemble, à l'exception de Sud-Recherche et à un moindre degré du SNTRS-CGT, semble plus motivée par le fait de me faire stopper la médiatisation que celui de réellement me défendre) la directrice a précisé qu'elle exigeait que mon déménagement intervienne avant fin mars 2008, que le dossier était désormais entre les mains des instances universitaires et CNRS, et que si la situation n'évoluait pas rapidement, elle était prête à mettre sa démission dans la balance. Je n'ai toujours pas été convoqué par les instances en question et la démission officielle de la directrice semble imminente (même si elle évoque finalement multiples autres raisons). Je ne sais donc pas du tout dans quelles directions vont évoluer les choses, et je maintiens la pression, d'autant plus que je n'ai plus le moindre crédit de fonctionnement et que je vais très bientôt être complètement bloqué au niveau de mes travaux de recherche.

La pétition me concernant (en comptant les signatures reçues sur la version papier) atteint les 16000 signatures environ. Elle sera remise (avec celles de Pierre Méneton et de Véronique Lapides, deux autres lanceurs d'alerte pour lesquels vous trouverez toutes les infos sur le site de Fondation Sciences Citoyennes : fin mars juste avant ou juste après le colloque sur les lanceurs d'alerte qui aura lieu le 27 mars au Sénat (à l'initiative de FSC et de Marie-Christine Blandin)
Je précise également que le verdict du procès de Pierre Méneton aura lieu le 13 mars, et que le procès de Véronique Lapides aura lieu le 14 mars.

Par conséquent, pour les pétitions, nous attaquons la dernière ligne droite, et je vous invite à relancer un nouvel appel à signatures.

J’en profite pour vous communiquer mon adresse électronique personnelle (qui est opérationnelle dès maintenant) et à laquelle je vous invite désormais à me contacter : christianvelot@orange.fr (mon adresse professionnelle reste bien sûr valable, du moins tant que je suis encore dans l’institut).

Merci encore du fond du coeur pour tout votre soutien.

Avec toute mon Amitié,
Christian Vélot